1/13/2012

BPM-SOA Synthèse

Introduction au BPM-SOA (Livre Blanc)
Le monde évolue sans cesse, nos clients doivent s’y adapter. Notre métier consiste à les accompagner pour améliorer leurs performances.
L’internet a ouvert les portes. Il a standardisé nos échanges informatiques et simplifié l’accès à l’information. Il a ouvert l’informatique de l’entreprise à l’extérieur pour faciliter et mieux collaborer avec les clients, les fournisseurs, les organismes publics…etc.
Pour aller encore plus loin, les entreprises commencent à intégrer ces facilités au sein même de leurs procédures internes et de leur informatique.
Cette démarche se nomme la gestion des processus métier (en anglais « Business Process Management  BPM »).

Les procédures de l’entreprise sont pensées et mises en œuvre par les fonctionnels. Pour les automatiser,  ils souhaitent des outils informatiques très simples, réactifs et puissants. Pour répondre à ces besoins, les acteurs de l’internet ont découpés les principales fonctions de l’entreprise en petites applications informatiques, qu’ils ont nommées « services », puis ils en ont standardisé les entrées/sorties.  Cette approche permet d’assembler des services provenant d’éditeurs différents.
Cette architecture informatique se nomme une architecture orientée services (en anglais « Services Oriented Architecture  SOA »).

Notre réalité est la même que celle de nos clients, nous devons nous adapter. Mais nous avons une contrainte supplémentaire : notre métier nous oblige à les devancer. Nous avons donc orienté nos réflexions et fait de nouveaux investissements pour capitaliser sur notre savoir faire métier, notre organisation et notre capacité de croissance.

Le BPM-SOA nous permet de mieux nous concentrer sur la valeur d’usage que nous sommes capables de produire et moins sur les logiciels ou la technologie.

La valeur d’usage est une clé déterminante, c’est ce que nous, l'entreprise, vendons ou ce que nous louons à nos clients. Dans beaucoup de cas, elle apparaît comme l’unité de mesure de notre travail et de notre compétence. Elle va souvent conditionner notre approche en clientèle car notre offre s’adresse aux fonctionnels qui ont avant tout une approche métier. Le BPM-SOA s’inscrit strictement dans cette logique. Il rend visible la valeur d’usage avec le niveau de service et revisite nos rapports avec les logiciels sur le plan technologique et économique.

Le métalangage XML 
Il joue un rôle majeur dans notre activité. Il est très simple d’utilisation, il se présente sous la forme d’un fichier texte contenant des balises qui encapsulent des données. Le format est de type : <mabalise> mes données </mabalise>. Il est associé à d’autres fichiers que l’on nomme schéma qui permet d’enrichir et de traiter les données contenues dans le fichier texte.
XML est la dorsale de l'activité BPM-SOA, nous devons nous l’approprier.

Le BMP-SOA solidarise les logiciels avec l’infrastructure. Nous parlerons alors de qualité de service (en anglais « Service Level Agrement (SLA) »). Les interfaces des services sont standardisées avec un lan-gage unique qui se nomme XML («eXtensible Markup Language XML»). Cette nouvelle donne est valable également pour nous : nous devons fournir à nos clients des SLA et des interfaces standardisés avec XML. Lorsque nous choisissons des partenaires ou des technologies nous devons veiller à respecter ces règles de l’art (en anglais « best practices »).

Pour y voir plus clair et simplifier notre démarche, nous proposons la mise en place d’une grille de lecture qui découpe l'activité en sept couches :

  1. Gestion des processus métier, nommée BPM « Business Process Management »,
  2. Gestion des données et des événements, nommée OTR « Orchestration Transformation Routage »  
  3. Intégration des applications existantes, nommée EAI « Entreprise Application Intégration »
  4. Interconnexion des services, nommée ESB « Entreprise Services Bus »
  5. Infrastructure Informatique, nommée MOM « MiddleWare Oriented Messages »
  6. Pilotage métier de l’architecture, nommé G. SOA « Gouvernance SOA »
  7. Sécurité de l’architecture, nommée S. SOA « Sécurité SOA »


Cette découpe en couche rend plus accessible l'activité en constituant un référentiel commun que l’on peut facilement décliner. Par exemple :

  • Constituer un référentiel de compétences pour nos consultants
  • Mettre en place des modules de formation adaptés à chacun
  • Comparer des progiciels SOA pour pouvoir mieux les sélectionner
  • Mettre en place des indicateurs de suivis de projet adaptés à notre activité

En conclusion, bien comprendre les concepts de base donne un sens aux choses et nous facilite notre cycle d’apprentissage. Faire la part des choses entre le marketing des éditeurs de logiciels BPM-SOA, la communication des cabinets d’études de marché et les réels besoins des utilisateurs n’est pas toujours facile. 

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