OTR, est le point d’entrée de l’architecture orientée services (SOA). L’outil BPM nous a offert un modèle prêt à être informatisé. Sans rentrer dans les détails techniques nous allons en décrire les rouages essentiels.
L’orchestration
C’est la formalisation des appels aux différents services respectant le séquencement des flux métier obtenus. L’orchestration se présente sous la forme d’un fichier XML (en anglais « Business Process Execution Language BPEL»). Ce fichier est le mode d’emploi et d’exécution des actions de notre processus pour envoyer et recevoir de l’information en invoquant les services nécessaires.
La Transformation
C’est la transformation des documents XML initiaux, présents au début du processus, vers des documents XML cibles, quand le processus se termine. Ces transformations sont généralement effectuées à travers des feuilles de style XML (en anglais « eXtensible Stylesheet Language XSL») et le sous ensemble de transformation associé (en anglais « eXtensible Stylesheet Language Transformation XSLT»).
Le Routage
Les données initiales ou les données cibles peuvent faire l’objet d’un stockage personnalisé. Ce mécanisme permet de définir des règles qui permettent aux processus de savoir ou prendre les données initiales et ou stocker les données cibles.
Ces règles peuvent être créées de façon statique, en fonctions des adresses des données ou de façon dynamique en fonction du contenu des données.
Par exemple, dans notre processus « gestion des congés », les données initiales seront constituées par l’indentification de l’employé et de la période d’absence soumise et les données cibles seront constituées par une partie du compte rendue d’activité.
L’ORT libère l’information de l’entreprise, il la rend mobile et accessible. C’est comme si la complexité des systèmes d’information migrait du traitement vers les données. En quelque sorte, l’information devient intelligente. Elle choisi par quel service et comment elle doit être traitée.
Cet état de fait a ouvert la voie à la restructuration des données de l’entreprise, (en anglais « Master Data Management MDM»). Nous parlons alors de métadonnées car elles sont constituées par des sources différentes et rassemblées dans des fichiers XML.
A partir de là, nous pouvons proposer des données initiales de plus en plus qualifiées et enrichies (en anglais « Business Intelligence BI »). Les tableaux de bords de l’entreprise deviendront de plus en plus pertinents et les décisions prises de plus en plus efficaces. Les entreprises amélioreront ainsi leurs performances.
Le BPM-SOA libère l’information. Par conséquent, nous devons faire preuve d’une extrême vigilance et d’une extrême rigueur lorsque nous structurons l’information de l’entreprise.
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